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Fontenai-sur-Orne

Histoire :

La superficie s’étale sur 650 hectares

La Mairie fut construite en 1961

 

ETYMOLOGIE

 

 Fontanetum : Ce nom était porté par notre commune dans les années 1182-1201.

           L’étymologie de ce nom est relativement facile à trouver, sur le bord de l’Orne, avec de de nombreuses sources, trouve les racines de son nom dans fontaine ou source traduction latine.

En 1400, c’est devenu Fonteney, cela s’est transformé en Fontenay en 1790, puis Fontenai sur Orne en 1808 jusqu’à nos jours.

 

Fontenai s’appelait Fontanetum de 1182 à 1201.

Fontenez en 1400.

Fontenay en 1790.

Fontenai en 1808.

Il y avait 174 habitants en 1807 ; il y avait 174 habitants en 1807 et Fontenai faisait partie du canton d’Ecouché en 1790 au thermidor en 11.

 

Le bourg s’est formé autour de la fontaine du lavoir. C’est cette fontaine qui a donné le nom de Fontenai.

 

Situation de Fontenai

 

           Fontenai sur Orne a de tout temps été situé sur un axe important, axe routier qui desservait et qui dessert encore aujourd’hui le Nord Bretagne, à l’Ouest et Paris, à l’Est.

Autrefois cette route nationale passait plus près de l’Orne, elle traversait Bézion, arrivait aux Fresneaux par la Croix Bizet, passait à l’Eglise et poursuivait par le chemin de la Croix Percée ;

Bézion était une halte pour les voyageurs et diligences.

           C’est sous l’époque Napoléonienne que l’itinéraire changea de place pour se rapprocher de la plaine et prendre l’appellation de nationale 24 bis. Napoléon 1er souhaitait des voies rapides pour le transport des troupes, cela justifie ce transfert vers la plaine. Cette route fut terminée en 1819.

 

Les souterrains

 

           Si nous avons rappelé de voies extérieurs en rappelant précisément la principale qui traverse Fontenai, certains écrits historique font état de voies mystérieuses et légendaires datant des châteaux forts et reliant à partir de Fontenai, de son château précisément celui de de Goulet, passant dans chacun des cas sous l’Orne de toute évidence. D’autres voies souterraines rejoindraient Joué du Plain et Bailleul. Ces routes auraient été réalisées sous les régimes féodaux.

Patronage de L’Eglise

 

        En 1200, Hadevise, dame de l’Isle, pour le repos de son âme et de celles de ses prédécesseurs et de ses époux défunts donnait à l’Abbaye de Troarn, qui avait une filiale à Goulet, le droit de présentation à l’Eglise de Fontenai avec les dîmes, terre et revenus attachés à cette Eglise, ainsi qu’une somme de vin que lui livrait le curé de Fontenai au temps des vendanges. Un descendant de cette dame de l’Isle, le chanoine Geoffroy d’Authie, chanoine de Lisieux affirma ses prétentions sur l’Eglise de Fontenai et ses revenus. Un procès fut suscité en 1221 devant le Pape. Le chanoine ayant été débouté de ses prétentions, eut l’idée géniale à l’abbé de Lonlay, ces droits hypothétiques sur la paroisse. L’official de Sées, en 1243, donna raison à Troarn et pourtant accorda à Lonlay à titre de dédommagement, une rente annuelle de 4 setier et un muid  d’orge, mesure d’Argentan, exigible dans la paroisse de Fontenai à la Toussaint.

Le moulin de Fontenay

 

Celui-ci qui fut le cinquième du département de l’Orne par son importance au début du XXème siècle a au moins huit cents ans c’existence.

En 1242, un acte stipule que le moulin de Fontenay devait s’acquitter d’une redevance au procureur prêtre des religieux du couvent des

Emmurées, près de Rouen, de trois muids de blé, à raison de trois setiers par mois, mesure d’Argentan. Le muid représente un volume variant de 240 litres à 600 litres suivant les contrées. Nous imaginons que ce moulin avait été créé par les moines et qu’ils en étaient  restés propriétaires et que l’exploitant devait s’acquitter d’une rente au prieuré de Rouen chaque année. A cette époque, l’exploitant n’était autre que Warin Glapion, Seigneur de Fontenay.

Merci à Mr Daniel BALLON, historien de la commune pour ses recherches. (Paragraphe tirée de la revue locale Le pays d’ARGENTAN)

Mars 1999-N°37-10ème  année

 

      Le château de Fontenai date du 18ème siècle

             L’Eglise a été construite au 13ème siècle.

        Le logis du marais construit sous Louis XIII

        La Baronnie, au logis du Marais Saint Vincent est toute voisine. C’est une construction du temps Louis XIII.

Un bâtiment isolé à gauche passe pour avoir été habité par Margueritte de Lorraine duchesse d’Alençon.

Adroite est une source jamais tarie, qui s’écoule vers la fontaine du bourg et donne une eau ayant les mêmes qualités que celle de Vittel, autrefois les mamans y venaient puiser pour couper le lait de leurs enfants atteints de diarrhée.

        Construit sans doute par le Marescot, ensuite à sa fille la comtesse de Tertues. Acquis par un marchand de biens, il fut revendu en 1877 à M.Félix Chauvière.

Manoir de Bézion

Le bâtiment est au moins du 15ème siècle. La chapelle est aujourd’hui une’ cave, on ne connait pas le saint patron, en 1703. Elle avait pour titulaire un clerc d’Argentan, faute d’entretien, elle fut interdite en 1728.

Eglise

Le presbytère enceint d’une muraille flanquée de tours à la manière d’une forteresse avoisine l’église bâtie sur une petite place plantée d’arbres qui fut autrefois le cimetière, l’antéfixe est aussi du XIIIème. A la façade sud, est un cadran solaire daté de 1627, un autre donne les indications de la latitude et de la longitude locales. L’autel principal est en bois sculpté, appliqué à un retable de pierre. Deux colonnes rondes à un chapiteau corinthien servent de cadre à un manteau royal qui remplace un tableau donné par E. Macery eu en 1812.

 

  

L’autel avec ses deux colonnes

 

 

Cadran solaire

 

 

 

Sainte Radegonde (520-587)

Sainte Radegonde que Clotaire 1er roi des Francs et de Soissons, avait épousée contre son gré en 538 après avoir fait assassiner presque toute sa famille s’était fait consacrer à Dieu par l’Evêque Médard en 555 ; après quoi elle s’était enfuie à Orléans, puis à Tours et à Poitiers. Mais le roi avait lancé des cavaliers à sa recherche et elle allait être rejointe, quand elle aperçut dans la campagne un paysan qui semait du grain –de l’avoine—et elle se rendit vers lui. L’ardente prière de la sainte femme suscita un miracle : la germina tion immédiate de la semence, qui fut aussitôt assez haute pour dérober Radegonde au regard de ses poursuivants. Selon la tradition locale, le fait se serait passé à Fontenai même, dans le champ des Fréneaux ; la venue de la sainte en Neustrie est d’ailleurs acceptée par hagiographes.

Sainte Radegonde est invoquée ici, comme à Bagnoles de l’Orne à Sai et à Pontchardon, pour la guérison des maladies de peau et particulièrement de la gale et du rifle (impétigo) ; parfois aussi pour la destruction des mans (vers blancs. A Fontenai elle protège les moissons pour la guérison des affections de la peau, il est indispensable de faire à l’église un «viage (voyage), le matin à jeun, d’y réciter les prières requises et de déposer dans le tronc de la sainte neuf pièce de un franc (autrefois neuf sous et plus anciennement neuf liards), qui doivent être quêtées une à une dans autant de famille ayant un enfant de même âge du petit

 

Malade ; et enfin de déposer au pied de la sainte un petit sac d’avoine, en mémoire du miracle. Jadis, c’était sur le dallage qu’on répandait l’avoine : par la porte qu’on laissait toujours ouverte, les oiseaux du ciel ne manquaient pas de venir manger ce grain et à mesure qu’il disparaissait, disparaissait  aussi le mal de l’enfant. On dit que les pèlerins étaient autrefois si nombreux que non seulement tous les oiseaux du pays, mais aussi que les poules du curé, se trouvaient ainsi nourries. De nos jours, le cérémonial est fort simplifié. On vient après la messe réclamer au pasteur les évangiles ou prières qui tout aussi bien assurent les guérisons souhaitées. Des paquets de chapelets des flots de ruban, appendus sur le mur, témoignent d’ailleurs du nombre de celles-ci et de la reconnaissance des familles. Et chaque année au dimanche le plus rapproché du 1313 août, date de la fête de la sainte, une cérémonie religieuse très suivie est célébrée en hommage à Radegonde, reine e France.