Située sur la ligne de chemin de fer Paris-Granville, traversée par la route départementale 924, ÉCOUCHÉ possède une situation géographique favorable sur un axe fréquenté : 200 km de Paris – 125 km du Mont Saint-Michel – 70 km des plages du Calvados – 70 km du sanctuaire de Lisieux – 30 km de la station thermale de Bagnoles de l’Orne.
Bordée au Nord, Nord-Est par le fleuve Orne qui a donné son nom au département, cette délimitation naturelle en souligne ses deux aspects : la Plaine d’Argentan et le début du Bocage.
Deux affluents rejoignent l’Orne sur son territoire : la Cance en amont, l’Udon en aval. Ces rivières poissonneuses font la joie des amateurs de pêche au coup ou au lancer, ils peuvent se livrer à leur sport favori sur un parcours agréable et reposant.
Des Associations concourent avec bonheur au développement de notre cité : Office de Tourisme, Football, Judo, Hand-ball, Basket-ball, Pétanque, Tennis-Club, Badminton, Anciens etc…
Vieille cité au passé célèbre qui tire son nom du latin : Scocei, en français Escouchy puis ÉCOUCHÉ – un étymologiste fantaisiste prétend qu’un gouverneur prisonnier dans la ville s’en serait échappé au moyen d’un « ais » (planche) couché sur l’un des fossés qui entouraient la ville. Communément appelés ECUBEENS les habitants devraient se nommer SCOCEIENS.
ÉCOUCHÉ a, au cours de son histoire, reçu d’illustres visiteurs et notamment Charles VII qui, reprenant possession de la Normandie y signait le 31 Juillet 1450 les lettres confirmatives de l’Université de Caen.
En Décembre 1589 Henri IV coucha à l’Hôtel de la Corne du Cerf.. Le Général de GAULLE visitant la Normandie s’y arrêta 10 juin 1944. La Maréchale LECLERC y séjourna à plusieurs reprises et notamment lors du Congrès National des Anciens de la 2 D.B. qui eut lieu à ÉCOUCHÉ.
Très durement frappée par la guerre, le bombardement du 6 Juin 1944 fit de nombreuses victimes parmi la population civile, et la chapelle du cimetière rappelle leurs noms ainsi que ceux des militaires tombés lors des combats qui s’y déroulèrent du 13 au 20 Août 1944 pendant lesquels le groupement WARABIOT de la 2 D.B. fit face aux retours offensifs de l’ennemi. Au cours des combats un char de la 1 compagnie du 501 R.C.C. fût frappé à mort, il est érigé en monument du souvenir à l’endroit où il contribua à la libération de notre sol.
Vestige de son passé, l’Eglise Notre-Dame est un remarquable édifice avec sa nef du XIIIème siècle, abside et transepts du XVème siècle, c’est à juste titre que les habitants en sont particulièrement fiers, style assez orné et de très grandes proportions. On y admire le triforium, le rétable et un groupe de statues et objets prêtés par la municipalité de Sérans.